Dans le secteur formel, les impôts sont des charges collectées par l’état pour augmenter la recette publique. Ils sont donc très importants vu que c’est à partir de ces budgets que le gouvernement finance ses dépenses, notamment les projets et administrations publiques. La loi en vigueur en France oblige toutes les personnes physiques ou morales qui exercent des activités à but lucratif à être formelles. En guise d’exemple, l’investissement dans l’immobilier est un bon placement, mais les différents impôts peuvent parfois couter les yeux de la tête. Toutefois, il est essentiel d’apprendre la fiscalité afin de réduire ces charges fiscales. Par exemple, les impôts sur le revenu locatif sont une incitation à l’investissement immobilier. Mais, comment fonctionne-t-elle exactement ?
Qu’est-ce que le revenu locatif ?
Le revenu locatif englobe l’ensemble des sommes perçues au titre des locations immobilières. Il fait partie aussi de votre revenu global. Ils sont donc assujettis au barème progressif de l’Impôt sur le Revenu ou l’IR. Cependant, la fiscalité applicable aux revenus locatifs n’est pas la même. En fait, il existe deux catégories de revenu locatif selon le type de location d’immobilier : logement loué meublé ou non meublé. La première catégorie, la location de bien immobilier vide, s’inclut dans les revenus fonciers. Tandis que la deuxième catégorie, la location de bien immobilier meublé, s’intègre aux bénéfices industriels et commerciaux ou BIC. Ces deux types de titres possèdent chacun des avantages dont vous pouvez exploiter dans vos plans d’investissement immobilier. D’ailleurs, la page lybox.fr vous donnera plus de détail sur l’impot sur le revenu locatif.
Tout savoir sur les impôts sur les revenus locatifs meublés
La location meublée est une location d’immobilier contenant déjà des mobiliers et diverses fournitures domestiques. La déclaration des recettes perçues de ce type de location doit être faite au titre des BIC ou Bénéfices Industriels et Commerciaux. Ainsi, deux règles sont à suivre selon le montant du loyer. D’un côté, si celui-ci est inférieur à 72 600 euros l’année, le régime, le contribuable a droit aux régimes micro BIC. Toutefois, le locateur a le droit de choisir le régime réel s’il le veut. D’autre côté, le régime fiscal réel s’applique automatiquement si le montant du loyer est supérieur à 72 600 euros chaque année. Cette option permet aux contribuables de rabattre les charges effectives (assurance, travaux, impôts fonciers, etc.) de ses recettes locatives. De plus, le régime fiscal réel peut amortir vos meubles, vos biens, notamment les travaux de remise en valeur. Si vous décidez de louer vos propriétés immobilières pour avoir des revenus complémentaires, vous savez maintenant le type de régime fiscal à adopter.
Tout savoir sur les impôts sur les revenus locatifs non meublé
La location non meublée ou nue est une location d’immobilier vide. Si vous louez une maison ou un appartement de cette manière, la loi vous oblige à faire une déclaration des loyers dont vous avez perçu. Les revenus fonciers de location nue s’intègrent à l’IR. Les règles suivantes s’imposent. D’une part, si la valeur de vos revenus locatifs obtenus est moins de 15 000 euros, vous serez soumis automatiquement au régime du micro foncier qui est un régime d’imposition simplifié. Pourtant, vous pouvez opter quand même pour le régime réel si vous en voulez. Cependant, si vous avez adopté le régime réel, ce choix est définitif durant les 3 années à venir. D’autre part, pour un revenu locatif supérieur à 15 000 euros, vous devez faire une déclaration des loyers reçus pendant l’année ou le revenu brut après abattement de toutes les charges comme les impôts fonciers, l’assurance et les travaux.
Comment utiliser les impôts sur les revenus locatifs en sa faveur dans l’investissement immobilier ?
Le meilleur entrepreneur est celui qui sait bien gérer ses impôts. En fait, ce dernier constitue l’une des plus grosses charges que doit acquitter un établissement à but lucratif. Dans ce cas, chaque entreprise doit penser à comment les maitriser pour qu’ils ne soient pas un obstacle empêchant l’épanouissement et le bon fonctionnement des activités de l’entreprise. En ce qui concerne les impôts sur les revenus locatifs, quelques conseils se montrent indispensables. Pour les impôts sur les revenus locatifs non meublés, à moins de 15 000 euros, le locateur peut choisir entre le régime micro foncier et le régime réel. La première option vous propose à un abattement de 30 % et le second choix vous aide à libérer de toutes vos charges. À vous donc de choisir l’option qui vous convient le plus. Pour les impôts sur les revenus locatifs meublés, à moins de 72 600 euros, le contribuable peut choisir entre le régime fiscal micro BIC et réel. Optez pour la première option si vous n’avez pas beaucoup de charges à acquitter. Par contre, choisissez le régime fiscal réel si votre charge effective est importante. Une fois que vous aurez bien compris le mode de fonctionnement l’impot sur le revenu locatif, vous serez surement incités à investir dans l’immobilier.